Les presses hydrauliques à col de cygne

Bati formant un C en vue de coté.

 

La table est la partie sur laquelle la partie inférieure de l’outil est posé et fixé, elle peut être indémontable (elle fait donc partie intégrante au bâti), ou démontable, on parle dans ce cas d’une table amovible. La table est soigneusement usinée et reçoit des rainures à Té permettant ainsi de fixer l’outil solidement au moyen de brides.

 

Le coulisseau est l’élément mobile selon l’axe z (pour une presse verticale), il est solidement rattaché à la tige du vérin dans le cas d’une presse hydraulique, à la bielle dans le cas d’une presse mécanique. Le coulisseau est guidé dans les 2 directions x et y soit par des glissières autolubrifiantes, soit par des glissières acier / fonte lubrifiées à l'huile ou à la graisse.

 

Le groupe moto-pompe ou la cinématique est le composant qui délivre la puissance à la presse, qu’elle soit hydraulique ou mécanique. Il est constitué, dans le cas d’une presse hydraulique : d’un moteur, d’une pompe hydraulique à débit fixe ou débit variable, à palettes ou à pistons, d’une réserve d’huile hydraulique appelée centrale hydraulique et de composants hydrauliques tels qu’électrovannes (distributeurs) tout ou rien, proportionnels ou à servo, clapets standards, clapets logiques avec contrôles électriques, manomètres, prises de pressions, filtre à huile, filtre à air, régulateurs,…Ces éléments sont installés sur des blocs en acier ou en fonte plus communément appelés blocs forés.

 

Le bridage des outils est soit manuel, soit mécanisé. Les bridages automatiques ont comme énergie soit l’énergie pneumatique, soit l’énergie hydraulique, soit l’énergie mécano-hydraulique.